Artemis Eelhfën

Votre Personnage

Nom: Eelhfën.
Prénom: Artemis, Lyra.
Age: Douze ans.

Caractère: Populaire, certes, car elle est modeste. Personne ne la porte aux nues, parce personne ne sait ce dont elle est capable. Cela n'empêche pas le monde d'apprécier Lyra comme une adolescente normale. Elle est mignonne, dans le peloton de tête de classe (elle se ménage pour ne pas éveiller de soupçons] et sympathique. Son quotient intellectuel est très élevé, et son intelligence émotionnelle très très élevé. En apparence, elle est forte, et fait tout ce qu'elle peut pour surmonter les épreuves éprouvantes qui jaillissent à chaque recoin de sa vie, c'est dû à sa capacité de contenance et de contrôle de sentiments et d'expressions supérieurs. Mais à sa soeur, elle n'avait rien à cacher, et ne cherchait pas en elle de l'affection, c'est pourquoi toutes les larmes qu'elle a jamais versées sont tombées devant Aeris. Elle pleure en fait très souvent, mais seule, à présent que sa soeur n'est plus là. Elle sait très bien quand elle n'est pas coupable, mais a dans tous les cas l'impression de l'être. C'est pour ça qu'elle est malheureuse continuellement, tout en parvenant à garder la raison parce que justement il subsiste cette dernière chance qui lui rappelle qu'elle est innocente.

Physique: La jeune fille est décrite coiffée d'une longue, très longue chevelure blanche et pure, plus claire que la neige. Ses yeux surmontés de lourdes paupières sont d'un bleu profond, sombre, expressifs comme si la colère accumulée durant toute une vie y patientait. Ses sourcils fournis trop souvent froncés, d'une teinte égale à celle de ses cheveux. Ses joues sont hautes, fraiches, rosées par le vent, car elle passe du temps à l'extérieur, offrant au monde en quasi permanence le spectacle d'une adolescente en fleur contrant la brise, pupilles couvertes, dont le visage est emprunt d'un air sévère qui s'avère être en fait concentré par l'effort de se tenir droite et digne comme d'habitude face à la poussée de l'air.

Histoire Préférée: Rapunzel

Autre: Elle déteste Artemis Fowl, ce gars qui porte un nom de fille - le sien - et qui se conduit comme un prince. Certes, il est riche, et certainement très mignon, et de plus il est doté d'une intelligence hors norme. Et alors ? Ce n'est pas pour rien qu'il est pourri de l'intérieur, c'est pour qu'on le haisse, dit elle, et c'est ce que je fais, continue t-elle, et avec joie, ajoute t-elle pour finir. Le fait est que ce garçon lui ressemble de façon troublante. Leurs yeux sont d'une couleur similaire, leur intelligence est supérieur à la moyenne - en vérité le QI de Fowl est plus élevé que celui de Mlle., mais l'IE de Lyra surpasse celui de M., bien que les domaines dans lesquels ils sont chacun battus soient tout de même bien gradés - ils ont chacun perdu un parent - c'est comme si, car Mister Fowl est sans doute mort* et Mademoiselle a renié Lyra - et font preuve de leur pureté innocente pour protéger celui qui leur reste - Fowl rend une bonne partie de la rançon et Lyra s'exile - ... Mais qu'arriverait-il si jamais ces deux "jumeaux" se rencontraient ? À voir =)

Votre Compagnon

Son Prénom: Albus.

Son Apparence: Il s'agit d'un vieux lézard barbu. La tignasse de son menton est aussi longue que son corps, et elle est aussi d'un blanc pur, aussi clair que la peau d'une licorne adulte. Sa peau rugueuse est froide et d'une couleur argentée, aussi brillante que le métal dont elle a prit la teinte. Ses yeux son caverneux, le vieillisant plus qu'il ne l'est déjà suffisamment, mais la lueur qui y brille est malicieuse et intelligente. Ses pattes sont tremblantes et renforcées par de ridicules petits tubes de bois fins. Enfin, sa queue n'a plus repoussé depuis sa millième coupe.

Son Caractère: Il ne tient plus depuis des lustres sur ses pattes, mais ces siècles durant lequel il est demeuré assis ou couché lui ont laissé le temps de réfléchir, et aujourd'hui il jouit d'une sagesse et d'une puissance d'esprit stupéfiants. Son esprit est resté jeune, et il use de ruses plus originales les unes que les autres afin de mener de parfaits inconnus à jouer à ses interêts les tours les plus fourbes ... mais les plus marrants et les plus juteux. Il est en fait très gentil, et aimerait bien oeuvrer pour le bien de tous, cependant, en atteignant la sagesse ultime, il a aussi atteint le degré d'ennui le plus élevé qu'il soit. C'est pourquoi il dépense inutilement son temps en farces puériles, malgré son savoir et son âge.

Autre: Albus jeune xD »

*Excusez-moi si cette information est fausse, mais je n'ai lu qu'Artemis Fowl 1 ^^ Ne vous inquiétez pas je compte me rattraper >=) [moi j'dis allez les Farfadets]

Histoire:
Ce fut une nuit de fin d'automne qui accueillit la charmante petite Artemis Eelhfën. Peut-être était-ce dû à la neige inhabituelle qui tombait à ce moment-là que les quelques filaments qui parsemaient sa tête était de couleur blanche. Malgré cette anomalie minime, ses parents la chérirent de tout leur coeur. L'auteur de ses jours était rémunéré de manière suffisamment généreuse pour subvenir comme il se devait aux besoins de sa famille qui alors était composée de trois personnes, et de plus dépenser ce qu'il fallait pour entrer en possession d'une jolie maison en banlieue méditerranéenne; sa génitrice avait pris pour décision de ne plus travailler afin d'offrir tout l'amour du monde à son premier enfant, c'est à dire les bons petits repas tout frais mixé-moulinés, les berceuse à côté du lit, et, bien entendu, les merveilleux contes des frères Grimm dont raffolait Mademoiselle Artemis. L'unique être qui composait la progéniture Eelhfën se révélait un bambin merveilleux : douce, joyeuse, aimante, vive, intelligente, avide d'apprendre et, comble du bonheur, jolie et gracile à souhait.

C'est pourquoi, alors qu'Artemis n'avait derrière elle que trois hivers, ses parents se questionnairent sur l'idée d'une autre ravissante tête blonde. La première avait été une réussite, alors pourquoi pas la seconde ?
Un an plus tard, Aeris Lyssa Eelhfën voyait le jour.
Tout comme l'autre, elle était fabuleuse. Non, elle était mieux : elle était encore plus petite, encore plus frêle, encore plus adorable et j'en passe que sa soeur.
Monsieur et Madame Eelhfën, en particulier la dame, délaissèrent quelque peu leur petite aînée. Si quelqu'un avait l'audace, pour ne pas dire le culot de s'interroger sur l'abandon d'Artemis, Madame répliquait d'un air agacé « Mais voyons, il faut bien s'occuper du bébé, on ne va pas le laisser mourir de faim, allons !! »
Ils oublièrent la prétendue "grande".

Quelques mois après la naissance de la dernière, Monsieur prit conscience de la présence d'une autre personne que Madame, Mlle et lui-même.
En fait, alors qu'il s'apprêtait à mettre la table dans un de ses rares élans de "jaisoudainementenviedefaireleménagelavaissellelalessiveetlatable", autrement dit de bonté envers sa pauvre épouse chargée de l'entretien ainsi que de l'enfant, il dût bien se rendre compte que ladite table était déjà installée. Qui donc avait fait le coup ? En parfait jeune parent naïf mais bienveillant, il soupçonna aussitôt les petits êtres magiques qu'appréciait tant ... Mais qui donc aimait si bien les fées, gobelins et lutins en tout genre ? Mmh, trou de mémoire inopportun. Il garda en tête l'image d'un petit bonhomme barbu qui posait des couverts sur sa nappe de dentelle blanche.
Pendant le dîner, ses yeux de rapace ciblèrent chaque objet de la pièce. « Petits hommes de jardins, je vous trouverai, ainsi que le moyen de vous dédommager de ces services quotidiens dont vous nous dispensez si généreusement, et qui plus est à notre insu ! » Mais au lieu de s'apercevoir d'un petit homme de jardin à la barbe blanche et fournie, il trouva une petite d'homme de banlieue aux cheveux blancs et fournis. Presque aussitôt, il reconnu sa chère ... Mais oui, sa chère ... Raah !! Evidemment, c'est pourquoi j'ai flanqué un presque à aussitôt. Eh oui. Sans enlaidir la choquante vérité, ce fut bien sa première réaction. Quelques secondes de réflexion plus tard, Monsieur s'écria :
« Artemis !! »
La petite fille, du haut de ses quatre hivers s'écroula, dans sa tête, bien sûr. Attendez ... Son père avait prononcé son nom !! Oui, il venait bien de prononcer son prénom !! Concrètement, elle ne fit aucune chute mais sursauta avant de balbutier :
« O-Oui, père ? »
Monsieur se figea, interdit. Madame, en revanche, se foutait royalement de la scène de retrouvailles insolite qui se déroulait à côté : Aerishoupinette n'avait pas accepté sa sixième cuillère de purée de carottes, c'était grave, il fallait consulter le pédiatre le lendemain !
Revenons-en à Monsieur. Interdit, donc, il considéra sa fille aînée en affichant sans parvenir à s'en empêcher une grimace de dégoût. Non, non, détrompez-vous, Artemis avait bien grandi, elle était belle à croquer, non, c'était de lui dont il était écoeuré. Sa fille l'avait appelé "père" !! C'était décidément révoltant, qu'avait-il fait pour que la jeune enfant dont il était le géniteur lui dise ceci ? Quelle erreur, non, quelle faute avait-il commise ?
« Ch-ch-chérie, e-elle a dit ... » Bégaya Monsieur, toujours horrifié.
« Si c'est pour dire qu'elle a prononcé son premier mot qui est "Papa", ne continue pas, tu vois bien que je lui donne à manger, elle n'a rien dit. » Répondit d'un air harassé Madame. Elle rajouta un instant plus tard « Et puis, si jamais elle dit quelque chose, son premier mot ne pourra être que "Maman", tu peux en être certain. »
Bien que son but n'ait pas été de dire qu'elle - il n'était plus besoin de préciser qui était elle|/i] depuis belle lurette -[i] avait prononcé son premier "Papa" qui d'autant plus était son premier mot, comme le stipulait sa femme, Monsieur se tut. Ses yeux se portèrent à nouveau sur Artemis, qui se ratatina sur sa chaise, persuadée d'avoir fait quelque chose de mal, pour que son père affiche une telle expression, et que sa mère parle aussi sèchement à son mari. Le dîner se termina en monologue de la part de Madame, qui pourtant attendait une réponse qu'on connait tous de la part de son Aerishoupinette.

Le soir-même, pour la première fois depuis presque un semestre, Monsieur accompagna Artemis dans sa chambre, sa petite main de quatre hivers serrée par celle crispée de son père. Ce dernier la borda avec tendresse, lui chantant une douce berceuse. Artemis ne pouvait pas se laisser étreindre par les bras de Morphée. Ceux de son père l'accaparait bien trop pour cela. Et puis, sa voix fatiguée de père maladroit la charmait, et elle refusait de manquer ne serait-ce qu'une note de cette mélodie qui marquait la fin de son abandon.
Monsieur Eelhfën proposa à sa charmante petite de lui lire l'histoire d'Artemis Fowl, pensant à tort faire le bon choix. Logiquement, se dit-il, ce livre devait lui plaire. Le héros, bien qu'étant un homme, portait le même nom qu'elle. Il fut à nouveau blessé en la voyant lui vouvoyer « Je suis navrée de vous apprendre que je n'en ai pas envie, père. Merci bien. ». Fondant en larmes, il la supplia :
« Dis-moi pourquoi tu me parles comme ça, mon coeur, pourquoi tu me vouvois, pourquoi tu m'appelle "père", pourquoi tu parles si poliment ... Ne le fais pas, s'il te plait, ça me fait de la peine, j'ai l'impression d'être un mauvais père, qu'ai-je fait, quelle faute ai-je commise, Artemis ? »
Cette dernière grimaça en entendant prononcer son prénom. Artemis ... Il se trouve qu'Artemis Fowl fut la dernière histoire que lui narra sa mère. Elle répondit finalement, désolée de voir son père presque anéanti. Il se trompait, il n'avait rien fait de mal, c'était elle qui avait fauté en croyant que parler à son père comme à un monsieur respectable le rendrait plus sensible à son existence. Mais en fait on ne parlait pas comme ça à un monsieur respectable, non, on parlait ainsi à un parfait inconnu ! C'était donc lui manquer de respect que de s'adresser à lui de cette façon.
« J-Je croyais que vous... que tu (ce mot sonnait étrangement venant d'elle) apprécierais, et que tu ... (elle allait dire quelque chose qui le rendrait encore plus malheureux) que tu ... que tu me remarquerais peut-être. » Finit-elle d'une petite voix, honteuse d'avoir à révéler cela. C'était fléchir, quel terme conviendrait mieux, succomber, perdre son honneur ... qu'avouer avoir souffert de cette absence familiale.
Parfois, elle avait regardé, de loin bien sûr, dans le cas contraire elle aurait gêné sa mère, sa petite soeur. Elle avait bien vu comme elle était belle, comme leur maman l'aimait plus qu'elle. Elle n'était pas jalouse, non, elle avait supposé, puis gravé dans son coeur meurtri pour ne pas l'oublier et faire de bétise, qu'Aeris avait quelque chose qu'elle-même n'avait pas, qui la rendait plus attirante, et donc il était naturel pour ses parents de l'aimer mieux, et donc c'était de sa faute si elle était moins aimée ... À son tour, elle fondit en larmes, et pleurnicha sur l'épaule de son géniteur :
« Je-Je veux plus m'appeler Artemis !! »
Monsieur ne comprit pas, sur le coup, et ne comprit jamais. Mais il savait qu'il devait satisfaire ce caprice, le premier que son aînée ne lui eut jamais soumis. Alors il lui révéla l'information la plus intéressante, la seule qui eut jamais compté pour elle ... Celle qui changea sa vie ... Ainsi que son identité.
« Tu as un deuxième prénom. Habituellement, il ne sert à rien, mais toi, tu en auras l'utilité. »

Plus le temps profitait à ces bons vivants, et plus Monsieur et Lyra se rapprochaient. Bien qu'elle ne fut âgée que de quatre ans, son père décida de lui apprendre à lire. Ce ne fut pas un projet très difficile à accomplir, car, comme je l'ai décrite une dizaine de paragraphes plus haut, la petite fille était très vive, très intelligente et avide d'apprendre. Monsieur avait saisi la taille de l'esprit de sa fille, et espérait bien l'aider à se développer. De plus, le Ministère de l'Education décrétait les enfants non aptes à lire avant la classe préparatoire, ce qui n'était pas le cas de l'Académie et des scientifiques travaillant de près ou de loin sur la puériculture. Monsieur avait un poste à l'Académie.

Moins il restait de temps à ces pauvres vivants, moins le couple Eelhfën arrivait à se supporter. Madame avait depuis compris qu'une autre de ses filles vivait sous son toit, mais refusait de l'accepter telle quelle. Elle avait trop longtemps tenu lieu de décor pour redevenir son Artemishoupinette d'antan. Monsieur et Madame se disputaient souvent sur ce sujet. On assistait fréquemment à ce dialogue, qui variait de termes mais pas de sens :
« Pourquoi est-ce que tu ne l'acceptes pas ?! »
« Parce que toi aussi tu refuse de t'occuper de la mienne !! »
« Justement parce que tu l'accaparres !! La preuve est que tu n'as pas dit Aeris mais la mienne »
« Mais toi non plus tu n'as pas cherché à expliquer qui était celle que je devais accepter !! J'ai dû le comprendre toute seule ! »
« C'est parce que tu sais bien que toutes nous disputes portent sur Lyra que je n'ai pas pris la peine de préciser de qui il s'agissait. »
« Vois-tu ? Elle fait partie de tout ce que tu fais, même tes scènes de ménage ! Et d'ailleurs elle s'appelle Artemis ! »
« Elle s'appelle Lyra, et tu sais pourquoi ? »
« Oui, mais je sais que tu vas me le raconter à nouveau ! »
Et Monsieur qui n'avait pas daigné écouter la dernière phrase de Madame répétait comme de coutûme que c'était à Madame elle-même qu'il fallait se plaindre si les proches se questionnaient sur l'appelation d'Artemis,Lyra, qu'importait son nom c'était la personne qui comptait.

Du côté de la progéniture, ça n'allait pas mieux. Les deux soeurs se détestaient mutuellement. Aeris se servait à merveille de ses atouts. Elle se moquait de Lyra parce qu'elle avait fait un caprice - et pourtant un seul - afin de ne plus s'appeler Artemis, parce qu'elle avait les cheveux blancs et longs - et pourtant Lyra aimait beaucoup sa belle tignasse digne d'une mini Rapunzel - elle voulait dire par-là qu'elle était vieille et qu'elle avait eu toute sa vie pour se les faire pousser, et en plus parce que c'était à cause d'elle que leurs parents allaient divorcer. Et ça, c'était une fatalité qui empêchait Lyra de trouver une réplique, parce que c'était vrai, et horrible. Et c'était de sa faute. À l'apogée de sa gloire, Aeris Lyssa s'en retournait alors sucer son pouce entre les plis de la jupe de "mamanjetaimefort".

En effet, comme l'avaient prédit les deux fillettes, Monsieur et Madame divorcèrent. Madame retrouva son titre de Mademoiselle ainsi que son travail d'époque. Monsieur fit de nouvelles rencontres, notament Alcool. Alcool de bourge oblige, son porte-feuilles manquait de craquer à tout moment, maintenant que Mademoiselle et Aeris leur avaient adressé un dernier claquement en vidant la moité de la maison. À cette époque, Lyra avait huit ans, et son niveau scolaire équivalait celui d'un seconde moyen. C'était la seule chose dont elle avait jamais pu se vanter auprès de sa petite soeur.
Etrangement le départ de sa génitrice ne fit aucun effet à l'aînée. Ce n'était pas le cas de l'auteur de ses jours.

Lyra avait toujours redouté le jour de ses douze ans. Car alors le nombre de similitudes qui existaient entre elle et Artemis Fowl parviendrait à son apogée. En attendant, Monsieur broyait du noir, du matin jusqu'au soir. Sans qu'il n'ait eu besoin de le lui faire savoir, Lyra avait toujours compris son désarroi. Parce que si elle n'avait pas existé, Mademoiselle serait toujours Madame, à l'heure qu'il était.

Ses douze hivers approchant à grands pas, Lyra prit une importante décision. Il ne restait qu'un mois avant que les inscriptions de cours d'année de L'Ecole - il n'était pas besoin de préciser de laquelle il s'agissait, car ils vivaient dans son quartier, bien que n'ayant jamais cherché à y faire entrer l'une des filles - ne cloturent. L'école n'acceptait que des élèves d'une certaine envergure, et le niveau requis augmentait d'autant plus qu'ils étaient en cours d'année. Lyra savait très bien qu'elle était assez douée pour entrer à L'Ecole. C'est pourquoi elle leur envoya une lettre de motivation. Elle fut surprise, cependant, pour ne pas dire qu'elle trouvait que cette péripétie fleurait bon le mystère, de recevoir une réponse lui affirmant qu'elle avait toujours été inscrite et bienvenue à l'école. Craignant d'inquiéter son paternel, elle ne lui montra aucunement cette missive, et se contenta de lui annoncer la nouvelle. Si elle quittait la maison, Mademoiselle reviendrait vers lui, assurément. Elle savait qu'ils mourraient tous deux d'envie de se retrouver. De ce qu'elle savait, aucun n'osait poser le pied chez l'autre en sachant qu'une des filles s'y trouvaient. Il fallait en profiter, elle avait l'occasion unique de faire d'une pierre deux coups : ses douze ans coïncidaient avec son entrée à l'Ecole. Ils n'auraient qu'à fêter son anniversaire la veille. Tant mieux pour eux ... Tant pis pour elle.

Merci ^^

J'y ai passé ma soirée mais j'avais trop d'inspiration, j'avais pas envie de m'arrêter xD